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5 – Le début d’une nouvelle aventure

Ce matin-là, Adèle s’était réveillée avec l’estomac vide, comme souvent ces derniers temps. Elle avait désespérément besoin d’argent pour trouver de quoi se nourrir, ça devenait vraiment critique.
La jeune femme s’était levée avec difficulté, ayant du mal à retrouver son entrain habituel. Son objectif de la journée était clair : il lui fallait quelque chose à faire pour gagner littéralement sa croûte ! C’était décidé, il lui fallait de nouveau se relancer et se refaire connaître auprès de personnes qui savaient où employer des personnes avec ses compétences particulières…
Après une rapide toilette et un petit déjeuner composé d’eau et de quelques baies trouvées sur le bord de la route, Adèle s’était rapidement dirigée vers la ville la plus proche où elle connaissait un homme peu fréquentable, mais nécessaire dans sa profession.
Le chemin était caillouteux et elle avait un peu de mal à tenir debout sans vertiges dus à la faim. Elle marchait doucement et précautionneusement pour ne pas tomber, bien loin de sa démarche fière et droite habituelle. Elle était définitivement tombée bien bas…
Pas très loin de la ville, une odeur particulière lui avait titillé les narines. Un effluve intimement lié aux nombreuses batailles auxquelles elle avait participé. Un subtil mélange désagréable qu’elle associait directement à la mort. Mais elle ne s’y était pas attardée, croyant à une hallucination liée au manque de nourriture.
Un peu plus loin, Adèle aperçoit deux personnes et un cheval discuter. Une femme et un homme à l’air usé portant une capuche comme celle qui lui couvrait les cheveux. Elle passa à côté d’eux, les sens aux aguets et les mains proches de ses armes, pour parer à toute éventualité. Observant leur comportement, elle comprend rapidement qu’ils ne se connaissent pas… Elle s’arrête et les regarde, attendant d’attirer leur attention.
Pendant ce temps, Roland et Anthéa continuent leurs échanges commencés comme dans un rêve… Roland, elle tire sur sa manche pour attirer son attention.
— Oui Anthéa, j’ai vu que tes arabesques scintillent, répond Roland qui se tourne alors vers Adèle. Excusez-moi ! Mais votre démarche, votre attitude au repos me laisse supposer que vous êtes une guerrière, vos vêtements et vos armes me disent que vous êtes probablement une mercenaire. Quel est votre nom ?
— Bonjour. Je suis une combattante en effet, dit-elle avec un grand sourire. Je m’appelle Adèle.
La jeune femme élude volontairement son nom, sa famille étant particulièrement connue. Elle s’assure également que ses cheveux soient cachés, souhaitant en dévoiler le moins possible. Elle est connue dans la région et ne souhaite pas être repérée pour des raisons qui lui sont propres.
— Vous avez besoin de quelque chose ?
— Pour tout vous dire, je constitue un Ka-tet...
Ce n’est qu’en prononçant ces mots que Roland réalise ce qu’il était en train de faire, cette idée lui déplaît, mais « le Ka décide » pour ma compagne qui se nomme Anthéa et est muette.
— Nous vous accueillerions volontiers parmi nous, vos compétences pourraient nous être très utiles, conclut-il.
Puis, se tournant vers l’endroit où Adèle avait senti cette odeur intimement liée aux champs de bataille et à la… mort.
— Montre-toi petite, n’aie pas peur. Nous verrons bien ce qu’en pensent les arabesques d’Anthéa, et Enbarr car enfin si le Ka nous a indiqué ce cheval et pas un autre il y a bien une raison !

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Auteur de ce chapitre : Hazeldark.

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